dernières expositions collectives :
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2010 Chartres Le monde à l’envers Archives départementales 28
galerie :
2005 Rémalard galerie Artémise
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espaces culturels :
2023 Malesherbes, Ami,Atelier-musée de l'imprimerie
2012 Chartres, Archives départementales 28
2007 Mainvilliers, Bibliothèque
2004 Bonneval, Espace Taugourdeau
2001 Chartres, Lycée Fulbert
2001 Chambéry, Espace Malraux
galeries :
2018 Authon du Perche, Galerie VVLM
2015 Rémalard, Galerie Artémise
2014 Chambéry, Galerie Ruffieux-Bril
2006 Orléans, Librairie Les Temps Modernes
2005 Rémalard, Galerie Artémise
2001 Chartres, Librairie Legué
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Je me suis intéressé aux variations quand j’ai choisi de travailler sur papier. C’est un matériau de commerce agréable; papier chiffon il accepte aussi bien des coulées de couleurs liquides que des marques de craies dures et des incisions à la pointe sèche, papier pelure il tolère l’estampage, le froissement, même le marouflage. Au départ, dans les années soixante-dix, je prenais du papier buvard pour imprimer des drapeaux noirs et blancs aussi éphémères que celui peint par Toshiro Mifune dans Les sept samouraïs*. Depuis j’ai continué.
Les variations quel que soit le papier - il y a peu de papiers qui me résistent et refusent d’être complices- me permettent, sur le thème du moment, des développements, des séquences, des reprises. Elles m’encouragent à jouer avec des espaces, à montrer des mouvements, des déplacements, des entre-deux, à suggérer du temps. Je me sens alors très proche de certains peintres du Bauhaus.
A un moment, la fin d’une reprise m’autorise à croire que j’ai mené à terme l’entreprise, que c’est présentable : L’exécution assez rapide, souvent sans repentir, basée sur des règles et des procédures simples me permet de penser naïvement que l’ensemble achevé peut être « viable », répond à une exigence intérieure que je peux faire partager. Sans doute y a-t-il dans les variations un aspect illusoire - l’illusion du bien fondé créée par le nombre – il n’empêche qu’elles sont pour moi nécessaires : les variations me rendent supportables les figures peintes qui parce qu’elles se modifient d’un papier à un autre se proposent comme des hôtes inachevés, sans nom.
in catalogue de l'exposition 2004
* voir peintures/comptes pour deux exemples de drapeaux.
1980, je me posais la question de la peinture du paysage dans cette fin de siècle. Je réalisais des cartes sur des toiles libres, voyages organisés en atelier avec passages obligés : traçages, bains de couleurs acryliques, estampages, séchages sur pré.
2011, j’ai repris ce travail de cartographe, sur papier uniquement. Le conteur a remplacé le voyageur et les figures que je combine depuis plusieurs années ont su envahir des territoires peints ou imprimés.
Aujourd’hui, je suis content de voir que certains de mes travaux ne sont pas en rupture mais dans la continuité de ceux archivés, dessinés et aquarellés par des cartographes du XVIIIe comme Médard Gaudelot ou Legendre.
Chartres, extrait du dépliant de l'exposition, 2012
prise de vues de la vidéo réalisée à l'ouverture de l'exposition par Franck Perrot vidéaste plasticien.
Toujours la même fascination pour les espaces construits et les figures errantes.
prise de vues et montage réalisés par Gérard Dufresne, vidéo diffusée sur écran lors de l'exposition.
Les friches sont à prendre.